Obsession du temps, danse avec les fantômes, "la nuit qui sait qu'on ne fait rien sans l'entendre", souvenirs qui rentrent en collision avec des instants de vie, derrière chaque mot que balancent Iris & Arm se dissimule une déferlante potentielle. Les courants forts cache plus d'un électrochoc, les ombres qui le surplombent, et que parfois il faudra recoudre, sont autant de déclencheurs potentiels. Des rêveries existentielles, une rage brute mais dénuée d'arrogance, un quotidien vaporisé en millions de particules, quelques lettres pour les absents à retrouver entre les lignes, Iris & Arm confrontent l'auditeur à lui-même. Ils s'écoutent en étant seul, et assument le "rituel de gueules cassées" qu'ils représentent. Les courants forts, parce que la vie est une course contre la montre qui peut tout emporter sur son passage.
— zo.