L'année RAP 2024
Du peu que j'ai eu, du mieux que j'ai pu
Everybody Can't Go
Dire je t'aime
SOLSAD
Blue lips
A Forsaken Lover’s Plea
Almighty So 2
#RICHAXXHAITIAN
Hardstone Psycho
King of the Mischievious South vol.2
JUNGLE DES ILLUSIONS VOL 2
Rap life
You only die 1nce
Jvlivs III
On a aussi aimé...
Il y a des histoires à dormir debout et il y a les histoires de Bruiser Wolf. Des histoires qui ont des histoires. Des histoires et pas des palabres. - ShawnPucc
Déjà remarqué pour ses qualités au micro, Yvnnis met sa technique au service d’une vraie introspection accompagnée de quelques beaux moments de chant. Du rap pur et sans détours, qui laisse parfaitement entrevoir qui il est. - Brice Bossavie
Le "Jolie Garce Gang" se porte pour le mieux car sa reine de pique affirme son côté bad gyal et fêtarde pour prendre un peu plus de cash et de coeurs. - Inès
Harmonies vocales de Ty Dolla $ign et productions avant-gardistes de Ye, voici une fusion réussie de deux énergies créatives qui se retrouvent sur 15 titres. – Makia
Chaque titre de Rétives porte le nom d’une femme qui a inspiré la rappeuse originaire de Paris. En laissant deviner, dans le fond et la forme, une écoute appliquée de Casey, ce petit EP fait du bien dans la France de 2024. – Manue
Loin des règles établies et des codes du rap français, Meel B livre sur UFONY sept morceaux entre trap, musique électronique et saturation, accompagnée d’un beau casting. Une preuve de plus de la singularité de la productrice rouennaise. - Brice Bossavie
Pour son (enfin !) premier album officiel, Infinit' offre un parti pris assumé, en plaçant son sens de la rime et de la frime sur des productions tout en détente, entre groove chaleureux des 90's, vapeurs de phonk et drumless hypnotique. Une ride flambeuse tout en périphrases rappées avec détachement et assurance. – Raphaël
Dans ses titres aux lyrics taillés dans des pierres tombales, Sadistik fait surgir des spectres. De Mary Shelley, autrice de Frankenstein, à David Fincher, réalisateur de Seven, en passant par les vétérans du horrorcore, ils sortent tous de leur tombe à son passage. – zo.
Impossible de le louper avec ses roulements de "r" à profusion et son chapeau de cow-boy. La tradition de Houston tient son nouveau porte-étendard. – David
Le Marseillais poursuit EP après EP le dessin d’une musique singulière dans le paysage phocéen, à la qualité d’écriture indéniable. "HEATH LEDGER" et "NO IDOLATRI" en constituent d’éblouissants exemples. – Manue
Pierrefitte-sur-Seine représentant, NDO Runway porte fièrement le bandana de ses aînés. La scène West française continue d’exister là-bas, et lui a livré une excellente mixtape en langage des chèvres. – B2
Moins flamboyant que Apaches ou Effendi, mais l’expression définitive de la formule Ahmad, un cocktail de jazz crasseux et de jeux de langage qui culmine dans la douce impertinence de "Mi Casa". – David²
Marcielago, Mt. Marci, Marciology… Roc Marciano, 46 ans au compteur, franchit une étape de plus vers les sommets de l’autoglorification, dont il déflore le chemin avec le panache d’un jeune loup mort de faim. – David²
En volant au-delà du sous-genre de rap auquel il était (trop étroitement à ses yeux) associé, le Lillois propose une tape solide entre dope boy blues, dérision introspective et éclairs de lucidité. – Manue
Green Montana n’a jamais eu besoin de paroles pour raconter la nostalgie comme personne. Fort de son timbre à la fois tendre et froid comme la glace, et de son sens de la topline (à toute épreuve), le Belge s’essaie à de nouvelles sonorités et ne propose que des featurings de haut vol. – Juliette Bujko
Impossible d’être déçu ces dernières années avec les sorties de chez Backwoodz Studioz qui, cette fois-ci, s’offre le privilège d’accueillir dans ses rangs un des talents les plus respectés des scènes underground new-yorkaises pour un superbe album qui sonne exactement comme sa pochette le suggère. – Hugo
Dans la catégorie rookie de l'année, Seafood Sam devrait être sur le podium. Le rappeur/chanteur de Long Beach au style laidback et à la voix épaisse livre un premier long format maîtrisé de bout en bout, aux parfums soul/R&B envoûtants. – JulDelaVirgule
Elle est peut-être celle qui rappe le mieux la tristesse dans le rap français. Avec Brûler la maison, Asinine raconte ses peines dans une mélancolie autotunée pleine de métaphores et de confessions à demi-mots. Comme un journal intime dont on n’aurait pas toutes les pages. - Brice Bossavie
Tout est dans le titre : Baby Neelou ausculte son parcours et dissèque le rôle qu’y ont joué ses racines et ses proches. Un passage à la prochaine étape. – Juliette Bujko
Si vous vouliez un album pour célébrer la West Coast, il n'y avait pas besoin d'attendre la fin novembre et un album surprise de Kendrick Lamar. Chupacabra n'a pas aspiré le goat (greatest of actual times, peut-être ?) mais est un très bel album-compilation de la scène locale actuelle. – JulDelaVirgule
Au commencement un boys band sur le parking de chez Leclerc, et puis le Vîrus, et puis nique tes mères. – David²
Rappeuse/chanteuse/arracheuse de chaine, BVNGS incarne dans son dernier projet Mary Mack, légende urbaine/boogeywoman/Felicia Pearson avec des pouvoirs surnaturels. – Kiko
Complètement allumé lors de ses interventions extra-musicales, Zequin a sorti avec NTABASHII un disque sans filtre, à la croisée de ses influences. Totalement décomplexé. – B2
Nairod a toujours la dalle, mais il s’autorise à parler de lui, et brille d’autant plus qu’il est sincère. – Paul
342ème projet commun entre Futurewave et Daniel Son et on ne s'en lasse toujours pas. Oubliez les médailles d'or et les records du monde, il est là le vrai exploit de 2024. – Kiko
Après avoir remercié le ciel chaque matin, Éloquence continue encore son marathon entamé il y a vingt-cinq ans. Écriture instinctive et flows suaves sur instrus smooth. – B2
Il n’aura finalement suffi que d’un seul mix composé avec des chutes de studio mis en accès gratuit sur YouTube et Soundcloud pour que le rappeur-producteur floridien sous hélium prouve qu’il mérite, cette année encore, de conserver son statut de secret le mieux gardé du rap américain. En attendant la suite. – Hugo
Plongée dans les synapses en surchauffe de MAVI, avec en arrière plan, un décor de velours. - ShawnPucc
Le Juiceman s’ouvre et fait preuve de sagesse, à sa manière, reculé dans la fumée d’une arrière-salle d’un club de jazz new-yorkais. Celle-là, on ne l’avait pas vue venir. – David
La rappeuse floridienne marque les esprits avec des productions singulières et une polyvalence artistique assumée. – Makia
Discret mais efficace producteur pour une flopée de MCs, Factor Chandelier a produit un très bel album de mélancolies mi-électro, mi hip-hop, quelque part entre Ammoncontact et les productions de Merck Records. Le tout sans tomber dans le piège du easy listening. – zo.
La première version de l’EP Impliké est un moment de grâce, où s’accordent les visions de JLN à la prod, de Zepek aux manettes de la DA, et de ZL50 au micro : la quintessence du rap réunionnais d’aujourd’hui. – Paul
Duo le plus méconnu de 2024, mais duo avec une passion aussi contagieuse que le Covid-19. Old Soul Music meilleur label indé de 2024 ? Très certainement. – ShawnPucc
Le rappeur strasbourgeois a mille vies, et les dissémine avec brio, sur du James Digger, ou sur la mandoline de Vincent Beer-Demander. – Paul
Une carte postale sur laquelle Moha MMZ écume sa peine, sa nostalgie et qu’il parsème de quelques touches de tranquillité. Seize titres entre rap et pop pour passer une après-midi sur la plage de sa vie. –Inès
SDM se confie à coeurs ouverts entre nostalgie, success story et bangers. – Makia
Common avait un album produit par Kanye West, et un autre par les Soulquarians. C'était déjà galère de choisir lequel des deux était le meilleur, il faudra désormais également composer avec ce rayonnant album produit par Pete Rock. – JulDelaVirgule
Il paraît que tous les chemins mènent à Rome... Surtout les plus sinueux et caillouteux visiblement. – Kiko
L’étoile montante du Texas signe un nouvel album tonitruant et léché, gonflé aux samples grillés revisités avec amour. "The largest" a le charisme pour percer à grande échelle. – David
C'est dans ses open-mic que des rappeurs comme Georgio se sont faits remarquer, mais il serait dommage de ne retenir que ça de lui. Alors pour ses 15 ans, le collectif (Paris) Reality Check a sorti une compilation aux instrus poisseux et aux couplets turbulents. – zo.
Après avoir dépassé sa procrastination aigüe, ZEK sort un six titres d'un immature devenu responsable mais qui veut garder son esprit de sale gosse. Du style à revendre, de l'irrévérence maline, de la bouteille sans amertume et un sens de la formule pour ses rires narquois comme nostalgiques – Raphaël
Enfin sorti du cabinet médical de sa psy, Kendrick Lamar redevient K.Dot et nous embarque dans les rues de Los Angeles au volant de sa dernière Grand National le temps d’un 12 titres concis, percutant et purement West Coast dans l’âme. – Hugo
Mr Kayz ne vous aime probablement pas beaucoup et le fait savoir de sa voix de grincheux sans être blasé. Tout autant qu'il méprise les modes dans le rap, trop occupé qu'il est à créer sa musique, celle avec un supplément d'âme, peaufinée avec sérieux sans se prendre comme telle grâce à son ton pince-sans-rire. – Raphaël
Focus
ABCDR Du Non
Des albums très communs
Damso, le difficile équilibre entre style et caricature
13 Organisé, trop organisé
Kanye West, entouré de Vultures
Werenoi, l’extension d’une pyramide qui se suffisait à elle-même
Que les rappeurs moyens laissent The Alchemist tranquille
Les (gros) rappeurs snobent les médias rap
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