Rezinsky revisite son EP
Dans un tube du début des années quatre-vingt dix, un rockeur français demandait à sa dulcinée d’éteindre la lumière. Il fallait montrer que tout était sombre, un peu comme lorsque Romy Schneider supplie Lino Ventura de ne pas appuyer sur l’interrupteur dans Garde à Vue. Ce tube, il était signé Axel Bauer et chantait « ces petites aventures qui vont tourner à la déconfiture. » Le duo Rezinsky chante lui les heures qui précèdent cette déconfiture. Sur le cadran, elles se déroulent avant que « La nuit s’arrête » quand les aiguilles et la luxure courent après les romances. Preuve en est avec le clip NSFW ci-dessous, peuplé de la très jolie voix d’Ourdia et des prénoms dont Ambre Hazlewood se fout. Quant à la suite du premier tome des Hérétiques, fiévreusement chroniqué dans nos colonnes il y a quelques mois, elle sera composée de huit titres, dont l’un délicieusement lapidaire avec Grems. Ce sera à découvrir dès ce six mai sur les plateformes de streaming, en CD, mais aussi sur la scène du New Morning, à Paris. Alors qui sait si la soirée ne se finira au petit matin. En tous cas, elle maintiendra la lumière, celle de ces soirs à guetter les Jolies Mômes, entre clairs de lune éthyliques, pluies de néons rougeoyants et verres à vider comme on souffle une flamme pour que la nuit ne s’arrête jamais. « On ne fait pas de plan sur la comète quand on souhaite être une étoile filante. » Rezinshit !