King Louie sur un sample de James Brown
Le roi n’est jamais fatigué. Entre deux concerts blindés, le rappeur de Chicago le plus proche de Toronto fracasse sans ciller un petit flip de James Brown. C’est sale et brutal, comme son troisième Drilluminati. L’énergie est décuplée par les adlibs percutants de l’homme aux breaks infinis, notre maître à tous. Deux rois se rencontrent sous le signe de la chouette réveillant les morts avec les batteries de l’enfer, les tambours de la guerre secrète. Et la boucle se répète, jusqu’à ce qu’on la relance encore. Parce que la drogue est trop forte, à se balancer par la fenêtre.