« Adult rappers » : rappeur, job à plein temps.
Loin des strass et des paillettes, des légions de rappeurs ont voulu continuer à poursuivre leur rêve de faire de la musique, même avec les années qui passent, les mioches, et les crédits immobiliers. C’est le sujet du documentaire Adult rappers, réalisé par le Paul Iannacchino, Jr.. En une heure, et à travers une trentaine de témoignages de rappeurs indépendants ayant tous dépasser la bonne trentaine d’années (de Evidence à Slug, en passant par Esoteric, Masta Ace, R.A. the Rugged Man, Murs, Torae ou Homeboy Sandman), le film raconte leurs rêves de gamins d’être LL Cool J ou Too $hort, la dure réalité de l’industrie du disque et des tournées autogérées, et pour certains, la conciliation entre leur vie d’adulte et leur passion. Pour citer J-Zone, autre rappeur présent dans ce documentaire, et ayant fait du récit de ses échecs une vraie source d’inspiration, « mon histoire n’est pas unique, mais elle rarement racontée ». Deux conseils : regardez vite Adult rappers avant la fin du mois de février, puisque le documentaire est entièrement disponible sur le site du festival du film indépendant Fandependent Films. Et armez-vous de votre meilleur niveau en anglais, parce que ce n’est pas sous-titré, évidemment.