Coelho, le jour d’après
Interview

Coelho, le jour d’après

Après plus d’une dizaine d’années passées à rapper, Coelho sortait début janvier son premier album. La fin d’un marathon et le début d’un autre qu’il raconte, entre accomplissement et émancipation.

Photographies : Brice Bossavie pour l’Abcdr du Son

Si les premiers albums sont souvent décrits comme des résumés de début de vie, l’affirmation est encore plus vraie pour Coelho. Depuis son premier EP Philadelphia en 2017, le rappeur nantais n’a jamais lâché pour vivre de sa passion, enchaînant les jobs de coursier ou dans la restauration, tout en gardant toujours le même plan en tête : vivre de sa musique, coûte que coûte. Une abnégation qui, après une signature sur le label de Tunisiano puis une apparition remarquée dans la deuxième saison de l’émission Nouvelle École, a fini par payer. 

Passé cette exposition XL sur Netflix en 2023, le rappeur a pourtant pris son temps. Pendant plusieurs mois, Coelho est ainsi entré dans un relatif silence pour faire ce qu’il avait à faire : un véritable premier album digne de ce nom. Le résultat se nomme UN JOUR SANS FIN, un 14 titres particulièrement soigné, où rap précis, introspections sur sa jeunesse et son présent, et mélodies assumées, se rencontrent. Pour l’Abcdr du Son, le Nantais prend ainsi longuement le temps de raconter la création de ce premier vrai format long, tout en observant de lui-même la fin du marathon de huit ans qu’il vient d’accomplir. Sans jamais oublier de s’intéresser à l’avenir.


Abcdr du Son : Tu as été assez discret pendant un peu plus d’un an pour faire ton premier album. Tu avais besoin de ce temps-là pour faire ce disque ?

Coelho : J’ai fait des concerts toute la fin d’année 2023 donc j’ai plus été discret en termes d’envoi de musique, mais oui, j’avais envie de prendre le temps de trouver une identité marquante pour mon album. Au début, je continuais à être dans la même lancée que le projet d’avant, LE SOLEIL NE S’ETEINT JAMAIS, c’est à dire de la trap. Je suis aussi allé voir Zeg P pour refaire un son un peu club, j’étais un peu dans cette démarche. Et au final je me suis dit « je ne crois pas que ça soit ce que j’ai vraiment envie de faire sur l’album. » Ces dernières années, j’ai beaucoup écouté de pop rock indé ou alternatif, des artistes comme Steve Lacy, Mustapha The Poet ou Mk.Gee plus récemment, et ça commençait à influencer ma musique. Donc j’avais envie que ça se ressente, et c’est ce que j’ai voulu faire. Mais oui, j’avais besoin de prendre le temps de réfléchir et de faire assez de musique pour vraiment définir le son de mon premier album. 

A : Est-ce qu’il y a un moment où tu as vraiment su que tu voulais aller vers ce son-là ? Ou ça s’est fait progressivement ?

C : J’ai commencé à aller vers ça au début, puis je suis parti dans d’autres directions. Et à un moment j’ai refait des morceaux avec des arrangements musicaux avec mon frère Bedar et Jux, mon ingé son qui est aussi co-producteur de pas mal de mes morceaux. Et plus on faisait des arrangements dans ce délire-là, plus ça me faisait kiffer. Parce que c’était quelque chose que je n’avais jamais fait et que ça correspondait un peu à ce que j’écoutais depuis deux-trois ans. Donc à un moment je me suis dit : « C’est vraiment là-dedans qu’on va aller, et on va y aller jusqu’au bout. »

A : Tu as nommé ton album UN JOUR SANS FIN. Pourquoi ?

C : Je l’ai pensé comme la fin d’une trilogie : j’ai sorti l’EP Un jour de plus en 2021, la mixtape Un jour de moins en 2022, et aujourd’hui UN JOUR SANS FIN. Et cet album en fait est un peu… la fin de ce jour-là. C’est-à-dire ces six ou sept dernières années, ou j’ai été dans un hustle constant. Aujourd’hui je suis un peu plus serein, je suis plus structuré, et je voulais raconter mes dix dernières années, tout en parlant aussi d’où je viens, où j’ai grandi, ce que j’ai osé faire ou ne pas faire dans ma vie par le passé,et comment je me suis affirmé. L’idée, c’était de marquer comme une sorte de checkpoint dans ma propre vie avec UN JOUR SANS FIN.

« Dans tous mes autres projets j’étais un peu dans la course vis à vis de l’avenir, donc je ne parlais presque que du présent ou du futur. J’ai eu envie d’aller à l’inverse de ça. »

A : Tu reviens beaucoup sur ton passé et ta jeunesse d’ailleurs sur ce disque. C’était voulu ?

C : C’est mon premier album, donc je voulais faire le point sur tout, même depuis le début. Qu’est-ce que j’ai appris du passé ? Qu’est-ce que j’ai envie de me dire aujourd’hui à moi-même par rapport à ce que j’ai vécu avant ? Dans tous mes autres projets j’étais un peu dans la course vis à vis de l’avenir, donc je ne parlais presque que du présent ou du futur. Et là je voulais aller à l’inverse de ça. J’avais envie de voir plus large et aussi de parler de quand j’étais plus petit, comment j’étais, là où j’ai grandi. Et la pochette raconte ça aussi : je suis avec mon grand frère et ses potes avec qui j’ai commencé le rap. 

A : Tu as mis leur groupe de l’époque sur la pochette, Quatro Zen, c’est ça ?

C : [Sourire] Exactement, Quatro Zen ! C’était leur groupe entre potes, mais je ne l’ai jamais intégré. Ils rappaient dans le garage de chez mes parents et je trainais dans leurs pattes. Et c’est eux qui m’ont donné envie de rapper. Comme ils le faisaient, je me suis dit que c’était possible et ça m’a donné envie d’en faire. Et je trouvais que ça avait vraiment du sens de les inviter sur ma pochette de mon premier album, ça bouclait la boucle. S’ils n’avaient pas été là, l’histoire aurait peut-être été différente. Le moment du shoot a été super cool, j’avais mis en place un weekend où on était tous ensemble. Et c’était super drôle d’être réunis comme avant. 

A : La première phrase de ton album est : « Je viens d’où la vie est simple et où les maisons se ressemblent. Là où on veut rêver sans jamais quitter la chambre. » Un peu plus tard, tu fais aussi une chanson entièrement dédiée à Nantes. Tu avais envie de parler d’où tu viens ?

C : J’ai grandi à Saint-Sébastien-sur-Loire, une banlieue dortoir juste à côté de Nantes. Et je trouvais ça cool de raconter ça aussi. C’est un exercice intéressant de parler de là où on a grandi, surtout que ce sont des villes où on ne s’autorise pas forcément à voir grand, à se dire que c’est possible. Tu n’as pas de pote qui bosse dans un label, tu ne passes pas devant Sony tous les jours, il n’y a pas trop de concerts. Et tu n’es pas non plus représenté dans les films ou dans des séries : on parle très peu de la classe moyenne, plus des grandes villes comme Paris, New York, ou alors l’opposé avec la campagne ou les quartiers les plus pauvres. Ce sont des villes qui ne sont ni riches, ni pauvres. Tu as des petites maisons et il ne se passe pas grand chose. Du coup quand tu grandis là-dedans, tu ne te dis pas que tu peux arriver à faire certaines choses. Le fait d’en parler, c’était aussi un moyen pour mettre ça en avant : dire que c’est possible. 

A : Sur « DANS TES RUES » tu écris une chanson de rupture sur la ville de Nantes, que tu as quitté pour Paris il y a quelque temps. Le morceau a été facile à faire ?

C : Oui, parce que je l’ai fait pile au moment où j’étais en train de préparer mon départ à Paris. Donc j’étais vraiment dans cet état d’esprit de dire au revoir à Nantes. Sur le morceau je dis que « partout me rappelle une histoire », et c’était vraiment ça : je marchais dans les rues et ça m’évoquait juste des souvenirs, plus des envies d’avenir. J’avais vraiment ce sentiment que ce n’était plus là où je devais être, que ça ne me ramenait qu’au passé, donc je voulais dire au revoir à la ville en racontant tout ce que j’ai pu y faire depuis l’adolescence et après.

A : En dehors de ça, tu restes pourtant attaché à Nantes. Tu as par exemple fait le premier concert après la sortie de ton album là-bas et pas à Paris.

C : Ça reste chez moi et je suis quand même un gars de là-bas. Et je le sais encore plus en vivant à Paris. Je peux le ressentir dans ma mentalité quand je suis avec des gens d’ici, on n’a pas grandi dans les mêmes environnements.

A : Un peu avant la sortie de ton album, tu as d’ailleurs fait un TikTok où tu racontes un peu l’histoire du rap à Nantes. Et tu finis par dire qu’il n’y a pas vraiment eu de rappeur qui représente la ville à l’échelle nationale. Comment est-ce que tu l’expliques ?

C : Je m’en rends compte encore plus en vivant ici : il y a tellement de rappeurs à Paris que les labels se concentrent sur qu’il se passe en bas de chez eux. Ce que je peux comprendre en vérité. Mais si tu es à Nantes et que tu rappes là-bas, les gens qui pourraient te permettre de te développer pour aller plus loin ne vont même pas te voir. Il faut que tu montes à Paris si tu veux aller plus haut, je ne vois aucun artiste qui n’a pas dû passer par Paris. Même Orelsan ou Bigflo et Oli ont dû le faire. Pour ce qui est de la scène nantaise, j’ai connu pas mal de générations parce que j’ai commencé à rapper très tôt. Et il y a d’abord eu toute une génération de rappeurs en ville qui faisaient du boom bap qui était un peu spéciale, c’était difficile de les voir percer à l’échelle nationale. Ensuite il y a eu Meis, qui pour moi aurait pu être ce gars pour qui il se passe vraiment quelque chose. Que ce soit lui ou son groupe La Formule, ils étaient vraiment dans une dynamique de vouloir vraiment s’imposer en ville pour qu’il se passe quelque chose, mais malheureusement leur idée n’a pas payé. Et après il y a eu Hocus Pocus, qui ont réussi, mais sur un créneau vraiment spécifique. Mais globalement, ce qui explique qu’on n’a pas de nom qui a autant émergé que les autres villes, c’est qu’on n’est pas beaucoup à être montés sur la capitale, où il y a un écosystème qui peut te mettre en avant. Et c’est quelque chose qui concerne pas mal d’autres villes en France. Il n’y a pas tant de villes de province que ça qui ont un rappeur vraiment gros à l’échelle nationale.

A : Sur l’album, tu as aussi deux morceaux qui parlent d’une rupture amoureuse. Tu écris beaucoup moins en surface sur ce sujet et sur les relations humaines qu’auparavant. Tu voulais aussi passer un cap là-dessus ?

C : En fait sur cet album là, j’avais envie de réussir à passer le cap de ne pas me limiter sur la manière dont je raconte mes sentiments et mes émotions. Quitte à vraiment dire les choses sans gêne. C’était l’exercice que je voulais réussir : être tellement sincère dans ce que je raconte que ça peut être dur à écouter si tu vis ou si tu as vécu la même chose. Je ne voulais pas faire des phrases d’egotrip sur l’album, mais plus des phrases fortes, émotionnelles, parce qu’elles sont vraies. Pour ce qui est de la rupture, j’ai vraiment été factuel et j’ai dit absolument tout ce que je pensais. Je pense que j’étais plus en surface là-dessus auparavant parce que je n’osais pas en dire plus par gêne, et presque par respect pour l’autre personne afin de garder un minimum d’intimité. Là je me suis dit « Vas-y, on y va, on raconte tout ». Et c’est ça qui a fait que les morceaux sont allés là où je voulais les emmener. 

« J’ai besoin d’avoir des moments seuls, pour repenser, digérer, et réussir à écrire sur ce que je ressens. Sinon je ne vais faire que de l’égotrip et ça ne m’intéresse pas tant que ça. »

A : Que ce soit les feats, ou sur les prods, il y a beaucoup de voix féminines sur l’album. Est-ce que c’était un hasard ?

C : Non, ce sont des chanteuses que j’aime beaucoup, et j’écoute beaucoup de chanteuses de manière générale. Je parle beaucoup d’amour et de relations sur l’album, donc ça s’y prêtait aussi. Et je trouve que ça apporte une touche, une émotion que je kiffe. Ça donne une couleur et une tendresse que j’aime vraiment. 

A : Il y a d’ailleurs une chanteuse un peu cachée sur l’album, sur le morceau « LES ENFANTS MENTENT » en arrière plan de ta voix pendant tout le morceau. 

C : Oui elle s’appelle Mony. C’est une amie qui est danseuse à Nantes et elle chante aussi, elle a une voix de fou. Un jour elle me parle sur Instagram et dans ses stories à la Une, je vois qu’elle a mis des vidéos où elle fait la vaisselle en chantant. Et elle avait une voix incroyable, vraiment ! Donc je l’ai invitée à faire les chœurs sur le morceau « A L’AUTRE BOUT DU MONDE » en studio. Et ensuite on lui a proposé de faire pareil sur « LES ENFANTS MENTENT ». Et j’en suis vraiment trop content. Je trouve que sa voix passe trop bien. 

A : Tu parles aussi beaucoup du succès soudain avec ton apparition dans Nouvelle École en 2023. Maintenant que tu as un peu de recul, c’était vraiment intense à vivre, dans le positif comme le négatif ?

C : Oui, mais je n’ai pas eu de négatif autour de ça. Au moment de l’émission ça été dur, intense, mais je n’en tire pas de négatif. En fait c’était plus que… à un moment il fallait que je trouve un équilibre. J’ai vécu à 400% après l’émission, je n’étais jamais chez moi, sauf que ce n’est pas comme ça que je suis. Et je me suis dit qu’il fallait que je retrouve un équilibre. J’ai besoin d’avoir des moments seuls, pour repenser, digérer, et réussir à écrire sur ce que je ressens. Sinon je ne vais écrire que de l’égotrip et du flex, et ça ne m’intéresse pas tant que ça. Mais je n’ai pas mal vécu ça à aucun moment. C’était plus un truc de fatigue et d’adaptation. 

A : Tu t’ouvres à d’autres musiques sur UN JOUR SANS FIN, mais il y a aussi beaucoup de passages de rap pur. C’était important pour toi de garder aussi ça dans ta musique ?

C : Oui parce que je kiffe rapper. Ce qui me lasse plus, ce sont les prods. Plus les prods sont différentes, plus je trouve des nouveaux flows et des nouvelles inspirations. Et ça rend l’exercice nouveau pour moi à chaque fois, alors que je rappe depuis un moment. J’ai par exemple eu du mal à faire de la trap sur cet album, c’est pour ça qu’il n’y a qu’un morceau dans ce style, « TAYC ». J’ai essayé d’en faire plus mais je n’avais pas envie. Mais je kiffe en écouter, que ce soit GloRilla, BigXthaPlug en ce moment. Mais ça n’allait pas avec ce que j’avais envie à ce moment-là.

A : Tu parlais du morceau « TAYC ». Sur ce titre, tu fais une vanne qui m’a un peu amusé mais qui est aussi un peu vraie : « Dans la soirée y’avait que des ienclis / En euphorie pendant Fuck Le 17 / Ils ont l’impression de défier la nation ». Plus le temps passe et plus je ne suis pas tout le temps à l’aise quand je vois une partie du public en soirée sur ce morceau. 

C : [Sourire] Ce n’est même pas une histoire de couleur de peau, c’est plus un truc de… en fait c’est marrant parce que les gens qui gueulent ça sont souvent vraiment à l’opposé de 13 Block. Ce sont des jeunes un peu cools, qui vont en soirée, en concerts, et c’est toujours eux qui le crient le plus. Mais c’était plus une pique, une vanne, en vrai.

« J’ai toujours été dans des tafs ou je ne donnais pas de ma personne et de mon investissement. Parce que je savais de toute façon que j’allais et je voulais faire de la musique. »

A : Est-ce que, au final, tu vois cet album comme la fin d’un marathon de plusieurs années ? Ou le début de quelque chose ? 

C : La fin d’un marathon, je ne pourrais pas dire. Mais ce qui est sûr c’est qu’on a passé une étape. Et il y a une conclusion sur ces dix dernières années. Je sais que maintenant les choses ne seront plus comme avant, je vais avoir trente ans, j’avais 22 ans à l’époque où j’ai commencé avec Philadelphie en 2017. Là, je vais entrer dans une nouvelle façon d’être et de vivre. Donc non je ne pense pas que ça soit la fin d’un marathon mais peut être plus le début d’un autre. C’est plus dans ce sens-là je pense. 

A : L’album m’a fait repenser à quelque chose, l’interlude « Noneefication » sur Un jour de moins en 2022. On entendait Neefa, qui travaille aujourd’hui dans la musique mais qui faisait des émissions sur le rap à l’époque alors qu’elle avait un CDI qui n’avait rien à voir à côté, parler du fait que vous étiez dans le même bateau, à tout donner dans quelque chose que vous aimez, sans être sûr d’y arriver. J’ai l’impression que tu réponds un peu à ça sur cet album.

C : Oui c’est sûr qu’on a ce truc en commun et qu’il y a eu un gros changement là-dessus. Comme je me vois tous les jours et je suis un peu l’accompagnant de moi-même je ne prends pas le temps de me rendre compte du chemin parcouru depuis 2019, où j’étais coursier. Mais des fois j’essaie de le faire. Et comme tu dis on a passé un cap et je ne suis plus dans la même réalité. Et tant mieux, parce que c’est pour ça qu’on fait ça et qu’on se tue à ça. 

A : Tu as toujours voulu tout donner pour vivre de la musique ?

C : Oui, franchement, même quand j’avais douze ans, je crois que j’y pensais. Je ne le disais pas parce que ça n’avait pas de sens à ce moment-là, mais au fond de moi je me disais « j’aimerais bien quand même ». Mais c’est vrai que ça a toujours été ma priorité. L’autre jour je parlais avec une pote qui est salariée. Et je lui ai dit : « Je n’ai jamais connu ça ». J’ai toujours été dans des tafs ou je ne donnais pas du tout de ma personne et de mon investissement, des métiers où j’étais de passage. Tu es dans des restaurants, livreur, en intérim, je me sentais comme un fantôme de la société. Je n’ai jamais eu de métier où j’étais investi par rapport à l’entreprise, au patron, avec l’envie de faire bonne image. Parce que je savais de toute façon que j’allais, et je voulais, faire de la musique. Donc ça a toujours été pour subvenir à mes besoins. Et je n’ai jamais eu un travail qui est passé avant la musique. 

A : C’est un peu ça que tu as voulu raconter sur « LA VIE EST PLUS BELLE » ? Que tu as réussi à aller là où tu voulais être ?

C : Oui c’est ça, mais même dans « MAINTENANT OU JAMAIS » je dis que même si ça ne marche pas, je continuerai de toute façon. 

A : Le simple fait de faire de la musique, même à une petite échelle, ça te rendrait quand même heureux ?

C : Oui, le fait de se réaliser, c’est ça l’important. Ce qui me plaît vraiment c’est de créer. Et ça peut être sous n’importe quelle forme de musique. C’est pour ça que je ne me suis jamais fermé des portes sur n’importe quel style. Que ça soit pour chanter, rapper, ou même faire des arrangements sur des prods. C’est tout ça en fait. Se réaliser dans la musique, c’est ça qui me fait kiffer. 

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