Entre explosions fulgurantes, artistes belges qui changent la donne, l’omniprésence de DJ Kore et de pures découvertes, voici ce que nous avons retenu de ce premier semestre?
Comme l’année dernière, on a pris le temps de faire un bilan à mi-parcours. Entre explosions fulgurantes (MHD et son afro-trap), artistes belges qui changent la donne (Damso, Hamza), rookies prometteurs (Kekra et son Vréel), Kore qui reprend la main avec la formation de AWA et la découverte de LK de L’hôtel Moscou, voici ce que la rédaction a retenu de ce premier semestre. Avec quelques discussions enflammées.
J’ai trouvé ton intervention très bien. Ce qui me gène bcp plus c’est la sorte de mauvaise fois autour de tt ça… Genre « c’est juste des phases ». Autour de la table, vs êtes tous des observateurs du rap fr. Vous avez tous entendu comme moi les rappeurs en itw parler des « filles bien » ou « qui se respectent » et des autres. Il faudra juste admettre a un moment qu’une certaine génération de rappeurs/mecs de quartiers n’ont juste pas les même valeurs que les critiques/le public plus middle class. Sur l’homosexualité comme sur les femmes ou certains sujets politique. Nier l’évidence, (« ah ouais Alkapote c’est du second degrès hein ») c’est juste enfantiliser et être paternaliste ac les quartiers.
Bordel mais qu’est ce que vous attendez pour faire une chronique de Majster ? Cet album est le truc le plus noir et inquiétant qu’ai produit le rap français. Un testament à ce dont personne n’ose parler : la folie, la paranoia, les problèmes de drogues dans le rap game. Non seulement Despo est la victime d’un certain système (YW…) mais ac Majster s’est sa voix la plus terrifiante, la plus vraie; Touchante. Certes c’est un gros bordel, bcp de hauts bcp de bas… Mais son existence même devrait faire réfléchir tt les acteurs de la scène française. Bougez vous.
« La cause féministe » ? Où j’ai revendiqué la « cause féministe » moi, qui est protéiforme et pas toujours glorieuse non plus en passant ? Ça m’appartient pas la cause féministe. On parlait d’un rappeur qui livre un événement grave de sa vie et qui à côté m’a semblé le piétiner tout le reste de son disque. Sinon on n’a jamais dit que le rap n’était pas une musique pour les filles et le truc sur les concerts de Booba, je me souviens pas non plus avoir entendu ça. Faut faire attention à l’écho qu’on met soi-même dans les paroles des autres hein. Par contre on est tous d’accord, faut aussi inviter des filles, et pas spécialement pour un sujet comme celui-ci d’ailleurs, ce serait bien trop réducteur pour le coup. (P.S : on se brieffe pas sur ce qu’on va dire avant les émissions, chacun annonce juste le disque qu’il va « leader » à l’antenne). Merci de nous avoir regardé en tous cas, même quand ça semblait insupportablement paternaliste 🙂
ah ah vous me citez 8 fois en plus je comprend rien! Mais j’adore ce genre de discussions, je suis là quand vous voulez! Et en plus vous êtes totalement passé quand vous l’évoquiez à côté du Hair Rap alors que y’avait SCH, PNL, Nekfeu et moi bien sûr 😉
Keep the good work on!
Sans remettre en question la qualité de l’émission, je me permets de souligner le paradoxe des longues minutes « indignés pour la cause féministe » quand on réunit 5 GARS pour parler rap.
C’est vrai, les filles c’est pas vraiment des « auditeurs de rap », avec mention spéciale pour les filles à la sexualité libérée qu’on retrouve au concert de Booba.
Un écoeurant mélange de bons sentiments, paternalisme et mépris.
Cette remarque en toute amitié, simplement pour faire remarquer l’ironie de la situation.
Laure