Nos 100 morceaux de 2012 (4/4)
En complément de notre bilan 2012, voici la quatrième partie de notre sélection des meilleurs morceaux de l’année 2012. C’est promis : il y en aura évidemment pour tous les goûts.
DJ Khaled ft. Nas, Scarface & DJ Premier - « Hip-Hop »
L’une des marottes du purisme hip-hop consiste à opposer les vrais DJs à l’ancienne aux faux DJs numériques. « Hip-Hop » offre donc un beau symbole, celui de voir DJ Premier himself scratcher la voix de DJ Khaled, Monsieur Loyal bruyant et détesté. Il faut dire que Khaled réussit là l’un de ses meilleurs assemblages : deux vétérans usés mais combattifs (Nas et Scarface), des Justice L.E.A.G.U.E. étonnamment sobres et la fameuse caution morale de Primo, le tout pour une nouvelle allégorie du hip-hop en garce vénale. Pas sûr que DJ Khaled y gagne une crédibilité nouvelle auprès des ayatollahs, mais un an après « I’m on One », le personnage confirme qu’il reste un connecteur de talents particulièrement efficace. – JB
Le C.Sen - « A l’envers »
Le C.Sen te l’a fait à l’envers, mais pour de vrai. Il part du XVIIIème pour arriver à Los Angeles. Il troque ses instrus typées Paris Nord pour des beats tout synthétiques. Son flow sec a bu un sirop codéiné. Pire, avec ce qui, à quelques jours près aurait pu devenir le clip de l’année (ou plutôt le clip de rap français le plus cainri de l’année ? allez savoir !), l’Antihéros inverse tous ses codes sans allumer les warning, et manie l’art du contre-pied sans être contre son temps. Au point qu’il se dit sur Youtube qu’il deviendrait le chaînon manquant entre Grems et Booba. On a beau retourner cette affirmation dans tous les sens, impossible de savoir s’il faut la lire à l’envers ou à l’endroit. – .zo
Kendrick Lamar - « The Art of Peer Pressure »
Synopsis : Plan-séquence. Intro rugueuse, vaguement R’n’B et bancale. Pause. Une boucle de huit notes démarre, simple et folle, empruntée à un morceau d’horrorcore danois dont les paroles originales n’évoquent que la solitude. Une voix monocorde dit la banalité d’un quotidien fait de violence ordinaire, de défonce, de larcins à la petite semaine, de glande, et la pression sociale de la « bande » qui empêche de chercher à s’extraire du jeu. Une course poursuite s’engage. Des mômes rient d’avoir échappé aux flics. « The Art of Peer Pressure » n’est qu’un morceau parenthèse. L’issue tragique, inévitable, sera pour plus tard. good kid, m.A.A.d city : A Short Film by Kendrick Lamar. – AL
Ramson Badbonez - « Bring Ur Sh*t »
Le verdict à l’écoute de son album Bad Influence est évident : Ramson Badbonez est un garçon éminemment talentueux. Que ce soit sur du grime, des prods boom-bap ou des beats plus orientés dancefloor, le Londonien brille. Ce qui au final devient un inconvénient : Bad Influence part un peu dans tous les sens et manque d’une réelle identité sonore. Toutefois, Badbonez ne paraît jamais aussi à l’aise que dans les ambiances bien crasseuses. « Bring Ur Sh*t » en est l’illustration parfaite : morceau d’introduction du projet, le garçon y défie ses confrères rappeurs sur une prod façon musique de coupe-gorge, faite de cuivres tantôt menaçants tantôt inquiétants. De quoi s’assurer que tout le monde garde à l’esprit qu’il est avant tout un redoutable bouffeur de mics avant même d’être MC touche-à-tout. – Kiko
50 Cent feat Kidd Kidd - « OJ »
Lorsqu’il fait son grand gamin qui balance des rimes débiles en se foutant à moitié de ta gueule, Curtis est décidément un champion. Et son nouveau lieutenant Kidd Kidd, sans être à la hauteur du patron, s’en tire très bien. Le refrain est une drogue qui rend accro dès la première prise et qui agite les nuques convulsivement. L’omniprésent Mike Will sort là le piano le plus addictif de 2012. Une combinaison à refaire. – David
Game feat 2 Chainz & Rick Ross - « Ali Bomaye »
La situation serait beaucoup plus simple si on avait pu enterrer pour de bon The Game après le pétard mouillé que fut The R.E.D Album l’année dernière. Seulement voilà, Jayceon Taylor semble capable de ressusciter aussi facilement qu’il emprunte les flows de ses compères rappeurs. Son nouvel opus, Jesus Piece, le voit aussi bien chasser sur les terres des Bone Thugz (« Celebration ») que sur celles de 2 Chainz comme c’est le cas sur « Ali Bomaye », explosive collaboration qui convie également Rick Ross en plus du rappeur de College Park. Même si le gimmick du refrain semble fatalement calqué sur les hits de Rozay, The Game réussit, une fois de plus, à nous faire passer la pilule en beauté. – Mehdi
Juicy J feat. Lil Wayne & 2 Chainz - « Bandz A Make Her Dance »
L’année rap 2012 n’aura été qu’un grand Strip Club géant. La plupart des gros succès, des meilleurs clips, des concepts les plus fous ont été influencé par une piste, une barre et les acrobaties qui vont avec. Les “Strippeuses” sont devenues les stars, remplaçant les actrices pornos ou les simples video girls comme possibles femmes de rappeur. Le hit de Juicy J est sûrement le morceau le plus emblématique de cette suprématie des fessiers vivants. Addictif, contemporain, presque culturel et social, il présente l’ex-Three 6 Mafia comme le porte drapeau d’un style de vie. Ou comment relancer une carrière avec des gros culs amovibles. Monter et descendre cette putain de barre, pour toujours. – lecaptainemo
Constant Deviants - « Gangster Boogie »
Après avoir exhumé tous leurs morceaux enregistrés dans les années 1990 mais jamais sortis, DJ Cutt et M.I.C. ont enfin pu se concentrer sur leur nouvel album. Et Diamond LP est parfaitement à la hauteur de leurs faits d’armes passés. Highlight de la galette, « Gangster Boogie », sa ligne de basse tonitruante (cf. ATCQ) et son refrain entêtant, emprunt assumé au « Gz and Hustlas » de celui qui se faisait encore à l’époque appeler Snoop Doggy Dogg. Si on attendait pas forcément Constant Deviants dans ce registre, force est de constater que le morceau a toutes les caractéristiques d’un hit underground. – Kiko
Big Boi ft. Sleepy Brown - « The Thickets »
Il y a une vingtaine d’invités dans Vicious Lies and Dangerous Rumors : du jeune, du vétéran, de l’indie… Le résultat : un banquet sympathique et quelques bonnes idées, à défaut d’un album homogène. Parmi toutes les combinaisons imaginées par Antwan Patton, l’une des plus réussies est finalement la plus évidente : celle avec Sleepy Brown, indéboulonnable pilier de la Dungeon Family. Des ambiances cosmiques à la chaleur du refrain, c’est tout le son OutKast qui est synthétisé en moins de trois minutes. Dommage que cette belle entrée en matière ne reste au final qu’une promesse non-tenue. – JB
Lalcko & Ali - « Cerebral Ghetto »
Deux rappeurs hors du temps, un Magicien indémodable et une page à peine jaunie par le sablier : « Cerebral Ghetto » est la preuve que les diamants sont biens éternels. Nous sommes – probablement – en 2005 et Lalcko charpente son premier album au sein d’un 45 en flammes. Le propos et les images sont forts, sagesse et rage maîtrisée font corps. Cinq ans plus tard, Ali reprendra son couplet pour le « Livre Céleste ». Cinq ans plus tard, Lalcko confiera : « Je fais pas de la musique, je fais ma vie, j’en suis convaincu ». Nous aussi. – Diamantaire
Cardo - « Ocean Water »
On connaissait Cardo, beatmaker proche de Wiz Khalifa et Mac Miller, comme un compositeur composite. Un musicien produisant une version moderne du g-funk, quelque part entre DJ Quik (écoutez son « Cardo’s Groove II ») et les tendances nuageuses du rap de ces deux dernières années. Dans Everything I$ Gold, son EP instrumental, Cardo va encore plus loin dans ce mélange. Sur « Ocean Water », les nappes synthétiques et les infra-basses rappellent celles de la drum & bass des années 90, celle de Goldie ou d’Adam F. Le résultat donne un groove frais, comme si le producteur du Minnesota avait adapté le rap funky californien aux températures de son État d’origine. – Raphaël
Chief Keef - « Ballin »
Une question d’interprétation. Il y a l’onanisme intellectuel, celui qui dissèque, analyse et conceptualise les moindres détails, jusqu’à développer un imaginaire qui dépasse toutes les intentions d’origine. Il y a aussi le goût pour la spontanéité, le potentiellement éphémère et le plaisir au-delà de toutes ces interrogations autour du sens. « Ballin » est un égotrip surdimensionné, une démonstration sans nuance avec un JE majuscule, dont l’objectif unique semble de démontrer que Chief Keef a vraiment la plus grosse. Un rugissement aussi succinct que jouissif. – Nicobbl
Ab-Soul ft. Danny Brown and Jhené Aiko - « Terrorist Threats »
Dans la famille Les Morceaux Black Hippy Avec Des « Brrrrrrrrrrrr » Dedans, voici le demi-frère. « Terrorist Threats » : une bonne idée toutes les quatre mesures, des anges de la mort en survol, l’intriguante Jhené Aiko aux avant-postes, Danny Brown dans son état normal (survolté), et ces drôles de mélodies métalliques qui donnent une beauté étrange à la paranoïa de Ab-Soul. Comme quoi, cette satanée Babylone enfante encore des chansons inspirées. – JB
Oxmo Puccino - « Parfois »
Pour une fois, on va passer sous silence un album d’Oxmo Puccino. Enfin, pas un silence absolu, on va plutôt s’abstenir de le décortiquer dans le détail. Roi sans carrosse n’est pourtant pas dénué d’intérêt. Sérieusement infusé à la bossa nova – notamment celle de Seu Jorge – il désarçonne d’emblée par son sens rythmique inattendu et ses accompagnements parfois dépouillés à l’extrême. « Parfois » est à l’image de l’album, un condensé de références et de pensées imagées, mais à peine floutées, entre espoirs et quelques (rares) moments plus sombres. Plus que jamais, Oxmo est porteur de paix. – Nicobbl
Propo’88 & BlabberMouf ft. EllMatic - « Pass it ova here! »
Propo’88 et Blabbermouf ne sont toujours pas décidés à revenir vers le futur. Pire encore : pour bien montrer qu’ils ne sont pas seuls dans leur délire, ils ont convoqué d’autres jeunes MCs apparemment plus influencés par Chip Fu que par Rick Ross. Exemple ici avec Ellmatic. La prod uptempo permet à celui-ci et à Blabbermouf de se déchainer niveau flow et d’étaler leurs folles capacités. Le refrain gueulé, souligné par des scratches et des cuivres, donne un côté hymne hooligan au morceau. Au final, voilà trois minutes de chaos sonore et d’une énergie tellement débordante qu’elle permet d’oublier que des rappeurs autant marqués par une époque qu’ils ont vécue, au mieux, en culotte courte, c’est tout de même étrange. – Kiko
Wordburglar - « Yobosayo (Moonbase) »
Entre délires sur Star Wars, références aux comics ou à la science-fiction, Wordburglar fait dans ce qu’il convient d’appeler le rap de geek. Mais avec panache : l’intimisme et les beats atmosphériques, très peu pour lui. Le Canadien préfère l’autodérision, les prods qui claquent et les scratches ravageurs. « Yobosayo » est le symbole de cette recette. Paumé dans l’espace comme Kool Keith en fin de siècle dernier, Burgie appelle à l’aide sur des sonorités 8-bits sans se départir de son humour. Avant de laisser place à son DJ, pour déchirer le silence interstellaire de quelques cuts bien sentis. – Kiko
Juvenile feat Birdman & Lil Wayne - « Picture Perfect »
Les retrouvailles de Cash Money et de Juvenile. Il ne manque plus que Mannie. On s’en tatouerait presque une larme sur la joue tellement c’est touchant. Au-delà du symbole, le morceau est une belle réussite. Mike Will est derrière les machines, une fois de plus. Juvenile en forme olympique, Birdman qui ne gêne pas trop, et Weezy avec un refrain digne de ses plus belles années : un tableau parfait. – David
Booba - « 2 Pac »
Une pluie d’images fortes, une paire de couilles portée en étendard et des références explicites, « 2Pac » est la déclaration de guerre d’un gladiateur isolé. Décidé à enterrer et humilier toute adversité en portant allégeance aux plus grands. Et il y a cette référence, ce grand clin d’oeil pour Rick Ross, l’autre voisin de palier : « Je connais Pablo…. Mollah Omar, le vrai Mollah Omar. » Le Booba cuvée 2012 ne manque pas d’intérêt. – Nicobbl
Trinidad James - « All Gold Everything »
L’or vintage aura été une des grandes obsessions du rap en 2012. De nombreux rappeurs reviennent sur leurs bagues cisellés, leurs lunettes rayonnantes, leurs Jesus Pieces et autres câbles dorés à en faire palir Mr T. Excentrique et charismatique, Trinidad James incarne une renaissance tapageuse de la scène d’Atlanta avec son premier disque, Don’t Be S.A.F.E. Entre ODB et Outkast, il s’impose avec une ode au métal jaune, au design classieux entre Versace, Gucci et toute l’imagerie qui va avec. Maintenant que son nom brille dans la nuit, peu de chance de passer à côté en 2013. – lecaptainemo
Nemir feat Alpha Wann - « Wake up »
La première qualité de « Wake up », comme sur l’intégralité de Ailleurs, le EP sorti cette année par Nemir, c’est l’instrumental concocté par En’zoo. Dense sans être imposant, il a le mérite de laisser au MC différentes possibilités de l’attaquer. Parce que si le morceau est une franche réussite, c’est parce que Nemir et Alpha Wann rappent comme s’ils étaient dans un vieux buddy-movie, Nemir occupant le rôle du casse-cou un peu trop remuant quand Alpha Wann fait preuve d’un flegme imperturbable. En plus d’être habile, la combinaison est gagnante et on se dit fatalement qu’un projet commun entre les deux gaillards serait le bienvenu. – Mehdi
Zekwe Ramos, Al K-Pote et Seth Gueko - « Juste à côté »
Sur un fil. Il suffit d’un rien pour salir un beau morceau. Mais si les trois compères ont un talent certain pour la faute de goût volontaire, ils l’évitent ici avec tact. La feintant même par moment pour magnifier le contre-pied. Sobres de bout en bout, la cible habituelle à portée, c’est à côté qu’ils visent : à mi-chemin entre le carrefour de ta ville et celui de ta vie. Dans le mille. – Diamantaire
Wiz Khalifa & Cam’Ron - « The Bluff »
Wiz Khalifa a été très présent en 2012. Deux mixtapes réussies et un album sous estimé, la star de l’année 2010 montre qu’il en a encore sous le capot et que sa vision musicale a encore des beaux jours devant elle. Parfait symbole de cette évolution, ce duo entre les deux Cameron, très aéré, croisant avec succès leur style nonchalant dans une arythmie tranquille et maîtrisée. ID Labs prend le pas de la musique de nuage, Cam’ron prouve encore une fois qu’il est toujours au niveau et Wiz réalise un de ses rêves de jeune, divaguer avec le Diplomate en chef. Tout le monde est content, nous avec.– lecaptainemo
Pusha T, Raekwon, Joell Ortiz, Danny Brown - « Tick Tock »
Cela commence par une ligne de basse noire et goudronneuse, entendue des dizaines de fois. Puis le morceau continue avec une ambiance kata répété à l’aube sur le mont Song, dont les mouvements minutieux sont exécutés par quatre fins rimeurs loin d’être des manchots. Ni des mandchous, d’ailleurs. Mais il y a dans leurs couplet, ainsi que dans la compo de Frank Dukes et S-1, cette même exigence de l’efficacité et de la beauté du geste que dans les boxes d’un moine kung-fu. Un sentiment que laisse la B.O. du premier long métrage de Robert Diggs : on a déjà vu ces enchaînements de rap inspirés par la grandiloquence de la soul et la spiritualité de Shaolin, mais bien maîtrisés, ils frappent toujours où il faut. Dans nos oreilles.– Raphaël
Mysa & R.E.D.K - « Le Bal des Hypocrites »
La Moselle qui flirte avec le G-Funk, c’est faire de la muscu’ avec la fonte des hauts-fourneaux, déblayer la piste de danse avec un lowrider dont le bas de caisse était initialement en train de chauffer dans les cuves de Florange. La filière du rap français prend-elle un coup de chaud ou un coup de froid ? En tous cas, au « Bal des Hypocrites », Mysa et R.E.D.K ré-éditent Hara-Kiri. L’Abcdr n’a plus qu’à titrer « Bal Tragique à Metz : 1 mort ». – zo.
Rick Ross ft. Stalley - « Ten Jesus Pieces »
C’est le morceau rêvé, le morceau inespéré. Rick Ross l’avait en lui, mais il lui a fallu cinq albums pour le sortir. Ce grand générique de fin puissant et solennel, celui qui lui ferait enfin « habiter la fonction », pas juste vendre de la Fast Life au kilomètre. Porté par un sample de première catégorie et une production magistrale des Justice L.E.A.G.U.E., »Ten Jesus Pieces » pourrait prétendre au rang de titre parfait. Ou presque : dans un monde idéal, c’est Beanie Sigel qui rapperait le dernier couplet. – JB
Voici les 4 parties compilées sur Spotify, malheureusement, tous les titres ne sont pas dispos :
http://open.spotify.com/user/gombra/playlist/2finpDNAfgMNWDRzZ8Amxh
ce genre de classement est toujours subjectif… mais un peu trop de Chief Keef/2Chainz et pas assez de Nas/Joey Bada$$ à mon goût.
En français Al a sorti Terminal 3, et « Je suis Al » et « Tout seul » (normal et rmx) mériteraient aussi amplement leur place.
C’est vrai qu’on s’étonne de ne pas voir Youssoupha…
« Fils du hip hop » de Gaël Faye aurait largement sa place, aussi.
Aucun titre de driving 88 de Rockie Fresh?????????
Chui kécho!!!!!!!
Pas de mauvaise humeur???? un titre comme la mouche a largement sa place ici!!
La sélection est plutôt éclectique c’est bien vu. Par contre j’aurais bien vu un morceau extrait du dernier Roc Marciano comme « Emeralds », « Not Told », « Tek To A Mack » ou « 76 ».
comment pouvez vous mettre wake up de nemir qui est un morceau egotrip plus que banal et ne pas mettre un point c’est tout de morad qui est surement un des plus beau morceau de l’année..
Mais oui, TICK TOCK est superbe!
Merci pour le coup de projecteur sur HIP HOP. J’espère que DJ Khaled rendra un jour la pareille en allant ambiancer un morceau posthume de Gangstarr.
Ouais…pour votre info Saké a sorti un album en 2012 avec notamment le très bon titre « on s’en sort bien » en feat avec Swift Guad, Youssoupha aussi, ça s’appelle Noir Désir, le son « B.A.O. » avec Taipan est assez monstrueux…content de voir quand même un titre d’Hugo TSR sélectionné et un de Mysa, j’aurais largement privilégié le « en froid » plutôt que « mon pote » sur le dernier Flynt et puis dommage que le long format de Prodige soit passé inaperçu chez vous, pourtant le titre « Angélique et Bernard » me semble bien plus intéressant que la moitié des sons ricains figurants dans votre classement !
Une playlist spotify/deezer est prévue. Pour le coup ce serait un joli cadeau de noël supplémentaire.
Mac Miller est un sacré oubli. Sa tape Macadelic comporte deux trois sons qui sont largement meilleurs que beaucoup présents ici. Je pense surtout à Angels, avec la magistrale prod de Clams Casino