Après avoir produit des titres à droite à gauche, le petit surdoué issu du groupe The Internet a tenu ses promesses avec son premier solo, où il fusionne allégrement les genres et mêle les aspirations nostalgiques aux expérimentations modernes. Apollo XXI est un disque sans complexes, pas prétentieux et rempli de morceaux qui font chaud au cœur. Steve Lacy y est à l’aise, et ça se voit. Pas de préoccupation de formats ici. Les morceaux fleuves côtoient les parenthèses d’une minute et quelques. L’album foisonne de mélodies accrocheuses et de guitares gourmandes. On se sent à la maison comme sur un album de Mac Demarco. Entre bricolage débrouillard et son plus raffiné, Steve Lacy nous donne un bel aperçu de son talent qui a toutes les chances de le porter très haut.

David