Il a rappé avec La Caution, chanté avec Lio et anime aujourd’hui une émission de DJ’s : bienvenue dans le monde de Teki Latex, nerd assumé aux multiples casquettes.
Figure la plus exposée de TTC, groupe emblématique d’un mouvement qu’on désignera plus tard par le terme de « rap alternatif », Teki Latex a sans doute été l’une des personnalités les plus polarisantes du rap français. En même temps qu’il a su construire une véritable fanbase, il s’est rapidement heurté à un milieu rap qui n’a jamais vraiment su comment le considérer. Au point aujourd’hui de l’avoir (définitivement ?) quitté pour aller voguer vers des horizons teintés de house et de musique électronique. En 2015, Teki Latex est le patron du label de Sound Pellegrino, joue quasiment chaque soir de la semaine dans des clubs différents et y passe davantage de l’italo disco ou de la Baltimore que le best-of des Diplomats. Il y a dix ans, il était nominé aux Victoires de la Musique pour l’album Bâtards Sensibles dans la catégorie « Album Rap, Hip-Hop, R&B de l’année » (un titre qui sera remporté cette année-là par Nâdiya, une autre époque). Que retient l’auteur de Mes Pelures Sont Plus Belles Que Vos Fruits de ses années rap ? Qu’est-ce qui l’a poussé à sortir l’album pop Party De Plaisir en 2007 ? Comment le Teki Latex rappeur s’est transformé en DJ reconnu ? Autant de questions auxquelles nous avons essayé de répondre dans un entretien en trois parties. Bienvenue dans la tête du plus grand nerd que le rap français ait connu.
Excuse moi « paranood », mais des artistes qui font de la musique pour les initiés et pour leurs potes il y en a bcp, partout dans le monde, et vraiment pas que dans le rap ! Bref, seule chose que je regrette au final dans cette itw c’est qu’il n’y a strictement aucune question sur l’écriture dans la musique électronique : Teki Latex a fait des paroles pour des sons de techno, électro etc. qui ont fait le tour du monde (Birdy Nam Nam, Noob, Canblaster, Sound Pellegrino Thermal Team, etc.) on aurait pu lui demander ce que ça change à son exercice d’écriture, est-ce qu’il préfère ça maintenant, quelles inspirations rap ou house etc.
Très intéressant…
Sur la mysoginnie de Girlfriend notamment… Ce qui est étrange c’est qu’on pourrait lui rétorquer que dans ce cas là, la mysoginnie dans les scènes qu’il adore (Détroit, Atlanta etc) est tout aussi condamnable (a moins qu’il excuses ces derniers car blacks et pauvres ??)
Sinon encore une fois c’est un itw un peu passif (à la limite du lêche botte)… « Moi je moi je moi je » sans jamais être interrompu (genre « j’ai eu internet en 98 » comme si c’était un miracle en sois). Ou encore « Ah on supportait pas tel type de public, on supporte pas les hipster, on supportes pas la chanson française et on supporte pas x et y » : en gros il fait de la musique pour lui et ses potes alors ? Pas étonnant que le nom de Stromae l’énerve dans ce cas là… Il y a qu’en France qu’on a des mecs comme ça qui se permettent de passer pour des incompris tout en critiquant ceux qui réussissent. C’est pas comme ça qu’on devient mainstream en tt cas et je doute qu’il ai réellement jamais souhaité le devenir vu la haine de classe qui transpire… Sinon intéressant qd même 🙂
Super itw, vivement les deux suivantes !
Ça s’appelle un néologisme.
bonjour à tous
le verbe inceptionner n existe pas
cependant bonne interview