Quelques jours avant la sortie de son 7ème album solo, Booba nous a accueilli dans les locaux d’Ünkut pour parler clashs, paternité, autotune et Johnny Hallyday.
On a parlé à plusieurs reprises de Booba sur l’Abcdr. Peut-être plus que de n’importe quel autre rappeur. Certainement parce que, comme bon nombre d’auditeurs de rap français, on a souvent trouvé le personnage brillant, parfois agaçant mais tout le temps fascinant. Fort d’une longévité rare dans le rap français, Elie Yaffa a désormais dépassé le cadre musical pour devenir une marque à part entière. On s’en est d’ailleurs rendu compte lors de notre interview, réalisée dans les spacieux locaux d’Ünkut à Boulogne où une vingtaine de personnes oeuvrent autour de la marque de l’auteur de Temps Mort. Si nous n’avions pas encore eu l’occasion d’écouter D.U.C avant l’interview, on a désormais pu confirmer que le rappeur ne mentait pas lorsqu’il nous disait « ne pas faire attention à ce qu’on dit sur lui« . « G-Love », « All Set », « Jack Da », « Loin D’ici »… Autant de titres surprenants que les nostalgiques de Lunatic auront du mal à comprendre. « Tout ce que je fais fait parler » nous dira Booba, conscient qu’il déchaîne les passions depuis vingt ans avec une constance épatante. En près d’une demi-heure, on a essayé de comprendre ce qui animait encore l’artiste en 2015.
La ressemblance la plus flagrante avec un son de Young Thug est sur « Les Meilleurs », l’instru est terriblement proche de « 730 » de Thugga dans la tape Rich Gang.
Merci pour cette interview, la meilleure que j’ai vu de Booba. Merci au journaliste qui s’y connait vraiment bien, meme b2o le reconnait