Peine alourdie pour le Ministère AMER
Les succès s’accumulent en 1998 pour le Secteur Ä mais les emmerdes sont toujours là. Les flics n’ont pas oublié les sorties musclées de Kenzy à leur encontre dans différents médias en 1995 et sont bien décidés à obtenir réparation. Cette fois, c’est pour un tacle à hauteur de képi réalisé dans le magazine Entrevue que Jérôme Ebella passe à la caisse : « Au lieu de s’en prendre à son voisin ou à l’épicier du coin, on dit dans notre disque qu’il faut brûler un commissariat et sacrifier un poulet. Quoi de plus normal ? » Une certaine conception du vivre ensemble en somme, que la cour d’appel de Paris n’a pas jugé recevable : après avoir été condamné à 30 000 francs (4 600 €) d’amende en première instance, c’est finalement de 50 000 francs (7 600 €) que Kenzy devra s’acquitter. Avec, en plus, 10 000 francs (1 500 €) pour chacun des trois syndicats de policiers s’étant portés parties civiles. Et si « Mon papa à moi est un gangster » avait été conçu uniquement pour que le patron du Secteur Ä puisse payer ses prunes ?