En 1997, EJM est un ancien. Preuve en est : son premier maxi, Je Veux du Cash sort en 1990, époque où le Vitriot facture déjà pas mal d’années passées à rapper sur scène, dans des cages d’escalier ou sur des terrains vagues. Controverse arrive après un certain silence radio. L’album est court (une trentaine de minutes) et la production, assurée en grande partie par EJM lui-même, est lourde et crée une atmosphère pesante, dans la lignée des œuvres des collègues de Timide et Sans Complexe. Ce qui frappe d’emblée, c’est cette profusion de mots anglais et le flow exubérant. Aujourd’hui, tout ça nous paraît original et pas forcément désagréable, mais à l’époque peut-être que le style pouvait sembler quelque peu désuet. Controverse restera comme la dernière sortie discographique en date d’EJM, mais l’Antillais d’origine a été plutôt actif durant l’année 1997, participant aux projets de Good J.Rex ou de Tout Simplement Noir.